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Alimentation électrique d'une pompe à chaleur (PàC) : il est préférable qu'elle soit en courant triphasé et non en monophasé.
Insertion d'actualité dans ce chapitre : LA GEOTHERMIE, ENFIN : dans le journal télévisé de TF1 à 20 heures le 21/03/2021, Louis Bodin a, ENFIN pour un journaliste qui s'intéresse à l'écologie et aux moyens de chauffage non polluants et économiques, évoqué la géothermie. Hélas, à peine celle accessible aux particuliers (un peu de captage horizontal enterré rempli d'eau glycolée assisté par une pompe à chaleur géothermique), mais surtout la géothermie industrielle qui consiste à descendre en forages à 1 km de profondeur pour de l'eau à +50° utilisable directement en chauffage, voire à 5 km pour de l'eau à +200° afin de produire de l'électricité. Evidemment, des technologies totalement hors de portée des particuliers, ne serait-ce qu'au plan des autorisations à obtenir afin de forer au-delà de 200 mètres de profondeur.
En introduction de ce chapitre, nous disons LA GEOTHERMIE ENFIN car elle entrouvre la porte à la géothermie la plus efficace que nous prônons plus particulièrement : L'AQUATHERMIE qui consiste à prendre les calories de l'eau présente dans le sol sans prélèvement sur sa masse autre que quelques degrés (de 3° à 5° en général), puisque l'eau est aussitôt rendue à la Nature, après avoir été éventuellement filtrée. Par parenthèse, l'aquathermie assistée par une pompe à chaleur géothermique sera plus performante et économique qu'un captage enterré, grâce la T° de ses calories plus élevé (en général de +11° à +14° contre +3° à -3° en géothermie fermée glycolée).
Cette évocation de la géothermie permettra peut-être aussi de ralentir la publicité de la pompe à chaleur sur l'aérothermie dont la puissance rendue diminue avec la T° de l'air extérieur qui baisse et les problèmes divers qu'elle génère (voir son chapitre spécifique).
PREAMBULE IMPORTANT SUR LE TRIPHASE : chez nos voisins allemands, suisses, autrichiens, ou de toute l'Europe du Nord où le chauffage par PàC géothermique (G-PàC) est très développé, tous les matériels installés sont alimentés en courant triphasé, car les locaux d'habitation, de travail, d'étude ou de commerce sont alimentés en triphasé, en raison de sa plus grande stabilité de tension. Seuls 2 pays, l'Irlande et la France, se distinguent, et pas en mieux hélas, avec le courant monophasé. Cela est dû essentiellement à sa plus plus grande facilité de mise en oeuvre qui ne nécessite pas vraiment de réelles compétences en électricité, ce qui permet, par exemple dans la construction neuve, son installation par les ouvriers qui font l'isolation intérieure, l'électricien compétent n'intervenant alors parfois (et en tout cas trop souvent) que pour mettre un coup de tampon sur la demande du Consuel nécessaire à l'ouverture du compteur d'alimentation par Enédis (ex ERDF).
Le courant monophasé, avec son manque de régularité (variations de 180 volts à 250 volts pour un 220 volts de base), est assez néfaste à tout ce qui est moteur électrique (un compresseur de PàC ou de réfrigérateur ou de congélateur est un moteur électrique). De même, chacun peut le voir avec les ampoules d'éclairage qui grillent régulièrement ou les lave-linge ou autres appareils ménagers qui connaissent des pannes au bout de 4 à 5 ans, lorsque que les garanties, même un peu allongées, sont terminées. Jusque dans les années 1980, les lave-linge, les réfrigérateurs et autres moteurs électriques duraient au moins 15 ans et même largement plus : mais à cette époque, toutes les maisons étaient alimentées en courant triphasé...
Une dernière idée reçue à évacuer : un abonnement en triphasé n'est pas plus cher qu'un abonnement de la même puissance en monophasé. Exemple : le prix d'un 9 kVA ou d'un 12 kVA en triphasé est identique à celui d'un 9 kVA ou d'un 12 kVA en monophasé. Mais, si l'on a besoin d'une puissance pouvant être momentanément élevée, le triphasé sera beaucoup plus judicieux et recommandé.
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Entrons plus en avant dans l'information à donner aux clients potentiels de la PàC afin de leur éviter des désagréments qu'ils ne méritent pas : depuis quelques années que le marché de la pompe à chaleur (PàC) s'est relancé, 2 usages très négatifs pour son vrai développement, c'est à dire à terme l'équipement de 80 % des locaux d'habitation (maisons individuelles, immeubles, etc), de travail (bureaux, ateliers, usines, écoles, etc) ou de loisirs (hôtels-restaurants, salles communales, salles de sport, piscines, théâtres, etc) à chauffer, sont malheureusement apparus et viennent ralentir ce développement :
Paragraphe A à suivre : Les PàC sur l'aérothermie (R-PàC).
Paragraphe B à suivre : L'installation de PàC en courant monophasé.
Paragraphe A : Nous traitons particulièrement les R-PàC dans un chapitre dédié (Aérothermie : 3 x NON), car leur puissance calorifique diminue, voire elle est égale à zéro pendant les phases de dégivrage, avec la baisse de la T° extérieure, alors que le besoin de chauffage des locaux augmente naturellement de façon diamétralement opposée (effet coup de ciseau). Nous le rappelons clairement dans d'autres espaces d'information et, en conséquence logique de professionnels respectueux de leurs clients et de leur satisfaction totale, nous n'installons pas de R-PàC.
Paragraphe B : Concernant l'alimentation électrique des PàC, nous voyons hélas se développer l'installation de PàC en courant monophasé et c'est une erreur fondamentale si l'on aspire, comme cela devrait toujours être le cas, à disposer d'un matériel performant et fiable dans le temps (20 ans et plus) : une PàC géothermique bien dimensionnée et bien mise en oeuvre par un installeur vraiment expert est faite pour durer 20 ans et plus sans intervention importante, c'est à dire une durée qu'aucune chaudière au fioul ou au gaz, ou une R-PàC n'atteindront avec un rendement de haut niveau et sans souci de fonctionnement. Pourquoi ?
- Parce que le courant monophasé ne permet pas de fabriquer des PàC puissantes et l'on commence déjà à voir des PàC de peu d'années (sensiblement moins de 10 ans) usées prématurément car un installateur, incompétent ou peu scrupuleux ou les 2 à la fois, a mis en place la plus forte PàC monophasée dont il pouvait disposer (en général 14 Kw à +7°, soit 9 Kw maxi pour une R-PàC à -7° hors ses temps d'arrêt en dégivrage) alors que le besoin de la maison était de 20 Kw, voire davantage. Résultat : une PàC qui fonctionne beaucoup (jusqu'à plus de 2.000 heures par an, alors que la norme est de 1.200 heures à 1.500 heures) et qui même ne s'arrête plus quand la T° extérieure fait que le besoin de chauffage en Kw dépasse sa puissance calorifique en Kw. A la clé : des factures de chauffage beaucoup plus élevées que celles attendues, une usure prématurée de la machine, des pannes de cartes électroniques ou de condensateurs trop sollicités. Au final : l'inverse de ce qu'il faut faire pour développer la PàC géothermique qui, si elle a été bien étudiée et bien installée par un professionnel sérieux, est vraiment le moyen de chauffage le plus efficace, le plus écologique et le plus économique.
Une question simple en comparaison : peut-on transporter une charge de 1.000 kg dans un véhicule qui ne peut porter que 500 kg ? Evidemment non. C'est pourtant ce qui se passe lorsque l'on installe, en moyen unique, une PàC dont la puissance calorifique sera inférieure au besoin de chauffage des locaux à chauffer sur la période la plus froide.
De plus, même en périodes de T° extérieure où le besoin calorifique des lieux à chauffer est revenu inférieur à la puissance calorifique de la PàC, celle-ci devra au total fonctionner beaucoup plus de temps qu'une PàC dont le dimensionnement aura été bien déterminé en fonction du besoin de pointe.
Pour faire le bon choix : toujours se rappeler la devise suivante : l'on oublie le prix, l'on n'oublie pas les désagréments de fonctionnement. Bien entendu, toujours en visitant d'abord des installations réalisées depuis plusieurs années par les professionnels que vous aurez approchés et en vous entretenant avec leurs utilisateurs (nous voulons dire pour nous : leurs heureux bénéficiaires) seul à seul.