ACES*3 est agréée QualiPAC RGE (sous le n° 42059) avec renouvellement jusqu'au 23/06/2025. Cela vous ouvre le droit aux aides MaPrimeRénov qui ont remplacé, au 01/01/2020, le CITE, et au prêt Eco-Ptz (taux zéro). C'est un plus pour vous pour un investissement sur une A-PàC ou une G-PàC en chauffage et un CET en production d'ECS.
Installer une PàC aquathermique (A-PàC) ou géothermique (G-PàC) d'une puissance calorifique restituée (PcR) inférieure à votre besoin calorifique (Bc) réel en kw : une très mauvaise idée et un très mauvais calcul.
Lors de réunions concernant le développement des A-PàC et/ou des G-PàC (rappelons-le : moyen de chauffage le plus performant, le plus propre et le plus économique) ouvertes à un large public (élus régionaux, départementaux ou communaux, responsables de sites ayant des besoins de chaleur important), il est exposé par certains intervenants que le choix des machines utiles doit se porter sur des A-PàC ou G-PàC de PcR très inférieures au Bc réel de pointe calculé en fonction de la région d'installation (T° froide de référence) qui s'applique en multiplicateur du volume total à chauffer corrigé des déperditions calorifiques estimées.
En plus simple, il est conseillé par ces intervenants de mettre en place des A-PàC ou des G-PàC dont la PcR répond au maximum dans une fourchette de l'ordre de la moitié (50 %) du Bc de pointe, au prétexte que ce Bc de pointe n'est pas atteint tous les ans et que leur souhait est que les A-PàC ou G-PàC fonctionnent à pleine charge (en cycle de chauffe constant) au moins 1.000 heures par an et à un fort pourcentage le reste du temps. Selon ces conseilleurs (qui ne sont pas les payeurs des factures finales des clients qui seront concernés), les dépassements de la PcR des A-PàC ou G-PàC pourraient, par exemple, être assurés par un complément électrique direct (voir ci-après).
Or, cette solution est à déconseiller absolument car, tout d'abord, il faut savoir que la charte de bonne conduite signée par toutes les entreprises qualifiées RGE, les obligent à n'installer que des PàC qui répondent dans une plage de 80 % à 120 % du besoin calorifique de pointe (en plus clair encore : pour un Bc de 20 kw, installation d'une PàC ayant une PcR de 16 kw à 24 kw).
Notre expérience personnelle de 41 ans de l'A-PàC nous fait contredire formellement ces conseils de PàC de PcR minorée à 50 % du Bc de pointe, au passage donnés par des gens qui, en général (et même très certainement), ne se chauffent pas personnellement avec une A-PàC ou une G-PàC, achetée par leurs propres deniers et pour leur besoin personnel et qui n'ont donc aucune légitimité pour exposer cette théorie.
En effet, à terme, cet usage aura pour finalité très néfaste de raccourcir considérablement la durée de vie des A-PàC ou G-PàC : dans notre configuration technique d'installation, nous visons une durée de vie de 20 ans et plus, sans intervention importante particulière.
Par comparaison simple, afin de transporter différentes charges, achèteriez-vous une remorque qui correspondrait à la charge médiane que vous auriez à transporter ?
Bien évidemment, non. Car, afin d'avoir une marge de sécurité, vous prendriez celle qui correspond à la charge la plus lourde à porter.
Pour le choix d'une A-PàC ou d'une G-PàC, il convient donc, à notre avis issu de notre expérience personnelle et de celle de nos clients, de choisir une machine qui répondra à votre Bc de pointe, car ce sera pour vous :
- L'assurance de la durabilité de votre PàC : bien installée (voir en suivant), elle est conçue pour durer au moins 20 ans et plus avec son meilleur rendement, bien davantage donc que tous les autres générateurs de chaleur.
- L'assurance de factures de chauffage les plus faibles : car votre PàC génèrera votre confort sur des temps cumulés globalement peu élevés (1.200 heures à 1.400 heures par an), avec des cycles de chauffe de l'ordre de 20 minutes (+/-) en général et des arrêts très longs que votre installateur, s'il est compétent et expérimenté, saura assurer au fonctionnement de votre installation.
- L'assurance de rendre service à la collectivité : c'est par grand froid qu'Enédis (ex ERDF) a le plus de difficultés à assurer le besoin d'électricité de tout le monde. Et quand il fait très froid, vous avez besoin de la plus forte puissance de chauffage et là, rien de mieux que votre A-PàC ou votre G-PàC, petite consommatrice d'énergie par rapport à des appareils électriques directs avec son COP de 4 à 5, voire plus. Cela irait même jusqu'à mettre ERDF dans l'incapacité de fournir tous ses clients et donc de devoir procéder à des délestages pendant lesquels certains de ses clients ne disposeraient pas de la puissance électrique nécessaire afin de se chauffer (voir notre chapitre "Tout électrique : changez").
EN FINALITE : avec l'assurance de la satisfaction de leurs utilisateurs (qui doivent donc avoir recours à des installateurs compétents et expérimentés), les A-PàC et les G-PàC sont appelées à se développer : rappelons qu'elles seules (et surtout pas les PàC sur l'aérothermie - voir chapitre afférent) peuvent remplacer efficacement les énergies fossiles polluantes (fioul, gaz, bois) dont, de plus, les 2 premières (fioul et gaz) pèsent très lourd sur le déficit commercial de la France.
Cette trajectoire de développement de ce moyen de chauffage exceptionnel est dans l'intérêt de nous tous, avec des atouts sans comparaison :
- des factures de chauffage fortement diminuées,
- une valorisation du patrimoine immobilier de ceux qui en bénéficient,
- une pollution réduite à zéro,
- notre indépendance énergétique, car l'électricité est essentiellement produite en France,
- bien installées, un entretien très réduit.