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Actualité 2022 : l'assez longue période sécheresse que nous vivons cet été, amplifiée par un vent assez constant, appelle fortement notre attention sur plusieurs points qu'il est utile de rappeler :

1°) Contrairement à ce que l'on entend dans les médias, cette période de sécheresse que nous vivons, amplifiée par un vent constant, n'est pas exceptionnelle : 1947, 1958, plus près 1976 et 2003 ont connu des périodes aussi longues et même plus. En 1976 par exemple, la Loire avait un débit d'à peine 10 m3/s à 45500 Gien alors qu'il est  encore aujourd'hui de 15 m3/s. Par contre, le déplacement de ses bancs de sable, qui en font un fleuve très dangereux, donne l'impression qu'il n'y a presque plus d'eau.

2°) En fait, les précipitations sont toujours à peu près identiques, mais leurs quantités ne se répartissent pas de la même façon : de (trop) fortes pluies peuvent succéder à des périodes sans eau et cela existe depuis toujours.

3°) Ceci constaté, nous pouvons aider nos fleuves et nos rivières pour leurs besoins d'étiage (débit en volume constant) nécessaires :

- pour le refroidissement de nos indispensables centrales nucléaires car nos besoins en électricité, que nous voulons propre (c'est à dire pas produite avec du charbon, du fioul, ou du gaz), ont fortement augmenté et continueront d'augmenter avec la recharge de nos portables, de nos ordinateurs et de nos véhicules électriques, avec le chauffage, la climatisation (souvent mal utilisée) et la conservation de nos produits alimentaires ou de santé (vaccins divers notamment),

- pour l'arrosage indispensable à nos agriculteurs et à nos éleveurs qui nous nourrissent : ne vaut-il pas mieux des blés ou des maïs arrosés intelligemment que des blés ou des maïs poussés aux produits phytosanitaires à composants inquiétants et de beaux animaux nourris à l'herbe verte d'avril à octobre plutôt des viandes aux hormones importées de l'étranger ?

Il existe des solutions afin d'avoir de l'eau pour arroser :

1°) Il faut creuser des bassines (nom des bassins utiles) afin de retenir l'eau quand il pleut beaucoup et de la mettre ainsi en réserve pour les périodes sèches : bien des pays le font, pourquoi pas la France ?

En parler mettrait trop en exergue le manque de volonté ou de compétences (ou les 2) de beaucoup d'élus, à tous les niveaux. Pourtant (et parfois malheureusement), ce sont eux qui détiennent le pouvoir de décision sur notre avenir.

Etre élu ne devrait pas être l'aboutissement d'une perspective de carrière qui vous ouvre les plateaux télé ou radio, ou les colonnes des journaux nationaux ou locaux, mais ce devrait être avec une intelligence de vue à long terme de ce qui conviendra le mieux au bien-être des habitants quitte à ne pas toujours plaire, et vouloir au moins engager des thèmes de réflexion. En l'absence de cette vue à long terme, l'on continuera d'avoir des élus qui viendront nous dire qu'ils ne peuvent rien faire parce que ceci, parce que cela (c'est toujours la faute des autres), au fond situation qui les arrange bien.

A noter aussi que des pseudo écologistes français sont contre la création de ces bassines au motif que cela modifierait l'éco système, ce qui est absurde : avec les rivières à sec, combien d'espèces vont mourir ? Ces bassines existent pourtant dans l'Aube et la Marne notamment afin de protéger Paris et la Région Parisienne d'éventuelles crues en saison de pluies et de manque d'eau en été et ces écologistes ne sont pas contre, car ils habitent pour ceux que nous voyons ou entendons sur les plateaux à Paris ou en Région Parisienne...

Enfin, il faut savoir que l'eau douce de nos fleuves et de nos rivières n'a pas un grand intérêt pour notre Océan Atlantique ou nos mers du Nord, de la Manche ou Méditerranée.

2°)  Il faut inciter les gens qui disposent d'espaces de terrain à faire des forages d'eau afin d'éviter des gaspillages de l'eau de ville, si chère à assurer chez les consommateurs.

Par exemple, depuis plusieurs années, les piscines privées se développent, mais hélas beaucoup d'entre elles sont remplies avec l'eau de la ville : c'est un gaspillage de ressource absolument anormal et une atteinte à la disponibilité alimentaire. Lorsque l'on peut se faire créer une piscine (ce qui est très bien, car c'est un droit et il n'y a pas lieu d'être contre), l'on peut se faire réaliser un forage qui l'alimentera sans porter de préjudice à l'eau de ville disponible pour la consommation humaine.

Enfin, disposer d'un forage d'eau, c'est tout ce qui va suivre ci-dessous et qui est dans le plus grand intérêt des habitants, qu'ils aient une piscine ou non, car :

 

Posséder un forage d'eau, c'est une richesse extraordinaire.

De nombreux propriétaires immobiliers possèdent un forage d'eau avec une bonne capacité de débit ou ont une surface de terrain suffisante pour en faire réaliser un.

C'est une chance extraordinaire et une vraie fortune, en fait de l'or sous les pieds : en effet, outre que ce point d'eau peut assurer les besoins d'arrosage d'un jardin ou le remplissage d'une piscine à bon compte, un forage (ou un excellent puits) sera le MOYEN, avec le concours d'une pompe à chaleur sur l'aquathermie (voir chapitre de la meilleure pompe à chaleur), de CHAUFFER TOUTES SORTES de LOCAUX (habitations ou lieux de travail).

Ceci à des coûts d'exploitation sans comparaison (division par 3 par rapport au gaz naturel, par 4 à 5 pour le fioul, par 6 à 7 pour le gaz propane) avec les énergies fossiles (fioul, gaz, voire bois) dont les prix ont déjà beaucoup augmenté (en moins de 10 ans, prix multiplié par 2 sur le fioul, multiplié par 1,8 sur le gaz, multiplié par 1,5 sur le bois qui nécessite des manipulations de ses utilisateurs).

Et ces prix vont encore beaucoup augmenter en raison de la demande mondiale (augmentation de la population et de ses besoins automobiles et de confort, extraction par fracturation hydraulique qui pollue des milliards de m3 d'eau pour le gaz que certains veulent dire "propre"), au point que se chauffer notamment au fioul ou au gaz est déjà, et sera de plus en plus, un budget lourd qui impacte fortement, également, la valeur à la vente des biens chauffés avec ces énergies. Même si, pendant quelques périodes de temps en temps, le prix des énergies fossiles baissera un peu, pour remonter plus haut encore en suivant.

Que faire pour échapper à cette perspective inéluctable ? 2 pistes à prendre d'urgence :

1°) Améliorer fortement la performance énergétique des locaux à chauffer, en renforçant leur isolation en toitures, en plafonds, en murs, en menuiseries, en sols.

2°) Recourir à la géothermie, énergie locale sans impact financier négatif sur la balance commerciale de la France et donc notre niveau de vie : le fioul et le gaz importés représentent 60 milliards d'€ par an (c'est le total du déficit commercial de la France) qui plombent littéralement notre commerce extérieur et notre indépendance, énergétique bien sûr, mais aussi et surtout financière (voir le volume de la dette de la France qui va empoisonner la vie de nos enfants, de nos petits-enfants et plus loin encore).

La géothermie, assistée par une pompe à chaleur (G-PàC), est aussi un moyen de chauffage propre (voir les chapitres relatifs à cette technologie). Sa technique sur l'eau de puisage (appelée aussi aquathermie) est la plus performante.

Dimensionnement d'un forage : pour une G-PàC sur l'aquathermie (A-PàC), un forage de diamètre 200 mm (+/-) est en général suffisant. Sa tête (tête de forage) étanche tient dans un regard de 60 cm x 60 cm enterré dans le sol et est, ainsi, sans gêne.

Rechercher un bon forage : des personnes (appelées sourciers) sont capables de désigner sur un terrain un ou plusieurs points de forage dont la capacité de débit servira à alimenter votre A-PàC. Le recours à ces sourciers sera donc très utile et, en même temps, très facile. 

2 Français sur 3 ont froid chez eux : PàC géothermique